samedi 28 septembre 2013

Pas de deux

sculpture 
Anne Bernot de Zémo*

Pas de deux
Flottement sur la musique
Langage, qui parle à l'âme

Pas de deux
Le monde s'éfface
Un moment, long comme une petite éternité


mardi 24 septembre 2013

Une famille

mobile
  Quatre vies en mouvement
chacun pour soi
tous ensemble

Une maison commune
un lieu de rencontre
un lieu de refuge

Soleil et Lune
Jour et Nuit 
Ensemble
A tout moment
Pour toujours

Une famille...

jeudi 19 septembre 2013

Vénus

pendentif


La déesse Vénus, connue chez les grecs sous le nom d’Aphrodite, est la déesse de l’amour. Les poètes grecs ont différentes explications pour son origine. Seul l’idée que la déesse est née de l’écume et incarne à la fois une divinité céleste et maritime leur est en commun. 

Entre les aventures amoureuses multiples qu’on attribue à Venus, celle avec le jeune Adonis est la plus remarquable. Sa mère Myrra fut punit par les dieux qui la transformaient en arbre, qui donnait  naissance au jeune Adonis. Vénus eut le coup de foudre pour Adonis, qui avait été élevé par des nymphes. Son amour provoquant la jalousie du dieu Mars, celui-ci attaquait Adonis sous forme d’un sanglier et le blessait mortellement. Même les larmes de Vénus ne pouvaient plus sauver son amant, qu’elle transforma en Anémone – fleur éphémère du printemps.

Après sa mort, Adonis descendit en enfer, où il fut aimé par Prospérine. Vénus, jalouse s’en plaignait auprès du Dieu Jupiter, qui ordonnait qu’Adonis resterait quatre mois de l’année avec Vénus sur terre et le reste de l’année avec Prospérine en enfer. Cet amour temporel entre Vénus et Adonis symbolise le va et viens de la nature au cours des saisons.

En général Vénus fut représenté par les sculpteurs en tant que jeune femme rieuse – nue ou demi-nue – émergeant de la mer en compagnie d’animaux maritimes : Les représentations les plus belles et les plus connues sont la « Vénus de Médicis » et la « Vénus de Milo », découvert en 1820 dans la ville du même nom. Les peintures les plus célèbres qui montrent la Vénus sont « La naissance de Vénus » de Sandro Botticelli (1485), « La Vénus » de Cranach l’Ancien, et la « Vénus d’Urbino » de Tizian (1538). 

Enfin dans l’atelier Zémo* la déesse trouve son interprétation moderne, qui maintient en vie les légendes autour de ses aventures amoureuses….

lundi 16 septembre 2013

Nefertiti

Collier

Nefertiti, mieux connue sous le nom de „Nofretete“, était la femme du pharaon Echnaton au 14ième siècle avant Jésus Christ.
Elle fut la première épouse royale, qui jouait un rôle en tant que corégente. La question, si elle a survécu à son époux pour prendre sa suite comme régente du royaume, reste mythique.
A côté de son rôle politique, Nefertiti est surtout connue pour sa grande beauté, que la postérité peut admirer sous forme d’un buste, exposé au Nouveau Musée de Berlin. Son nom qui signifie « Beau sont les beautés d’Aton, la belle est venue » confirme que sa beauté est plus proche de la réalité que du mythe.

Une chose est sûre : La femme qui porte un collier Nefertiti, devient aussi belle et mystérieuse que la reine égyptienne…

samedi 14 septembre 2013

Les trois grâces

sculpture
Anne Bernot de Zémo*

Les grâces puisent leur origine dans la mythologie grecque, où elles étaient nommées « Charités ». Elles incarnaient la vie et notamment la séduction, la beauté, la nature, la créativité humaine et la fécondité.
Selon le poète Hésiode, qui  limitait leur nombre à trois jeunes femmes, elles sont les filles de Zeus et d’Eunomie : Euphorysne incarne la joie absolue, Thalia symbolise la plénitude et l’abondance, Aglae est la beauté absolue, la brillance. Souvent les trois femmes sont représentées en tant qu’accompagnatrices de la déesse de la beauté Venus, qui leur doit son attirance. Seulement la culture romaine, qui adoptait l’image des trois divinités, leur donna le nom de « Grâces ».
Le trio des grâces qui se touchent et dansent ensemble est un sujet récurrent en peinture et sculpture. Les réalisations les plus connues sont entre autre celles de Sandro Botticelli dans « Le Printemps » (1482), « Les trois grâces » de Raphael (1505), de Lucas Cranach l’Ancien (1531) ou encore de Rubens (1639). Une réalisation plus récente et moins connue est celle de Salvador Dali « Plage enchantée avec trois grâces fluides » en 1938.
Visiblement les trois grâces inspirent les créateurs jusqu’à nos jours, car elles ont aussi laissé leur trace dans l’atelier Zémo*…

vendredi 13 septembre 2013

Le couple

Anne Bernot de Zémo*
En avant, en avant !
La vie nous attend.
Tu vois l’avenir que je te dépeins ?
N’aie pas peur.
Nous sommes à deux.
Doublement fort.
A l’aventure !

Suis moi… 

mercredi 11 septembre 2013

L'automne

collier

Une brise fraîche le matin et le soir est son messager:
Les journées moins longues laissent la place à des longues soirées et nuits dans la compagnie  de nos proches. La nature commence sa transformation, bientôt elle va nous faire ses adieux avec des couleurs chaudes pour tomber dans son hibernation bien méritée.
Une nouvelle, belle saison nous attend, un temps de concentration sur nous-mêmes, une bonne tasse de thé, un livre passionnant…l’automne dans toute sa splendeur.        

jeudi 5 septembre 2013

Sirène



sculpture, 1m



Les sirènes étaient représentées, chez les Grecs, avec « un corps d’oiseau et une tête de femme, et jamais avec un corps de poisson comme dans les mythes nordiques »Cependant, il faut noter qu’Homère ne fait aucune allusion à des femmes-oiseaux. Le texte semble même suggérer qu’il pense à des femmes normales se tenant au bord de la mer. La nature hybride de la sirène, mi-femme, mi-oiseau, est expliquée par la mythologie comme une punition qui les relie au monde infernal. Sur les monuments funéraires, elles figuraient des divinités léthifères chantant au son de la lyre et laissant supposer des intentions érotiques à l’égard du héros décédé. Les bestiaires médiévaux les décrivent comme des femmes « de la tête aux cuisses » et poissons de « là jusqu’en bas avec des griffes et des ailes » dans un syncrétisme qui noue les traditions fabuleuses des mythologies grecque et germanique. Elles ont laissé à la postérité leur image gravée dans la pierre des stèles, tombeaux ou des églises romanes où elles personnifient l’âme des morts comme dans l’Égypte ancienne, on les invoquait au moment de la mort;
Il reste quelques vases grecs qui racontent les aventures d’Ulysse : sur ceux qui sont antérieurs au iiie siècle av. J.-C., les sirènes apparaissent comme des oiseaux à tête de femme. Par la suite, elles acquièrent des bras, puis une poitrine humaine, attributs peut-être seulement esthétiques, même s’ils constituent des éléments supplémentaires de séduction, puisque les sirènes sont désormais représentées jouant d’un instrument, flûte ou cithare. Ainsi, elles s’humanisent au cours de l’Antiquité pour devenir des femmes ailées chez les Romains et les Étrusques, comme en témoigne la magnifique mosaïque représentant le bateau d’Ulysse, trouvée à Dougga.
Au viiie siècle, le moine anglais Adhelm de Sherbone les décrit comme des vierges à queue de poisson couverte d’écailles. Ces deux représentations vont cohabiter jusqu’au xve siècle où les sirènes volantes laissent définitivement la place à une jolie femme aux longs cheveux et à queue de poisson. À cette époque, le naturaliste allemand Johannes de Cuba les fait vivre dans des gouffres au fond des mers. « On les trouve souvent dans les mers et parfois dans les rivières », dit de son côté l’écrivain flamand Jabob Van Maerlant. En revanche, dans la mythologie grecque, ces démons habitent une île du Ponant  près de l’île de la magicienne Circé. Ces filles de la mer traînent une triste réputation de dévoreuses d’homme, attirant leurs victimes par des chants mélodieux ou une apparence séduisante, voire les deux. Ces redoutables séductrices peuvent même être de simples jeunes femmes sans queue de poisson vivant dans la mer.
Créée en 1835, par l’écrivain danois Hans Christian Andersen, la légende moderne de la sirène continue de faire des vagues, elle n’est plus la terrible tentatrice mais devient une héroïne romantique, qui cherche l’amour, telle Ondine qui offre son âme à l’homme qui voudra bien l’épouser. Le dessin animé de Walt Disney, La Petite Sirène, reprend des éléments issus de la culture populaire et du conte d'Andersen.